La tristesse de Tyra augmentait de jour en jour, et la douleur d'avoir perdu son père la torturait de plus en plus.
Les traits tirés, la jeune fille s'arrêta devant le box d'un cheval noir, avec au fond des yeux, une lueur de tristesse indéscriptible...
Elle croisa le regard de l'hongre, et, chose rare, Blacky sortit la tête de son box.
Les yeux plantés dans les siens, Tyra voyait dans les yex du cheval, que lui aussi, il était éternellement triste. Blacky avait perdu sa joie de vivre, et n'était pas comme les autres chevaux.
Tyra sentait, sans pouvoir l'expliquer, qu'ils se comprenaient, tous les deux...
Lentement, elle s'approcha de Blacky, et lui tendit un sucre. Mais Blacky le refusa, il n'avait pas besion de sucre, mais d'amour.
Tyra entra, et caressa l'hongre avec chaleur et amitié, mais Blacky se contenta de la regarder de ses yeux tristes et fatigué.
Pas un bruit ne venait perturber cette scène.
tyra sentait que Blacky et elle avaient quelque chose en commun, mais l'idée d'abandonner saphir la déchirait.
Blacky avait effacé Floconne, qui, après tout, n'avait jamais été proche de Tyra. Elle s'était contentée de lui obéir, sans plus.
Mais Blacky semblait l'apprécier et Saphir aussi.
Tyra n'avait droit qu'à un cheval, lequel?
Pour l'instant, elle oublia cela et s'en alla chercher sa boîte de pansage.
Après avoir rendu à la robe de l'hongre sa brillance, elle cura les pieds du cheval et partit chercher selle et bride.
Elle harnacha Blacky et il s'en allèrent tout les deux, leurs tristesse se mélangeant pour n'en former qu'une seule qu'il paratageaient à deux...