Un peu plus loin, dans l'herbe, Tyra, les chevaux au vent, jouait avec Titus.
Le chien et sa maîtresse couraient en tout sens, et lorsque, épuisée mais heureuse, Tyra se coucha dans l'herbe, les chevaux en éventail, elle remarqua que c'était une des premières fois qu'elle riait depuis la mort de son père.
Titus, interloqué, vint lui lécher le visage, et comprenant rapidement que sa maîtresse ne jouerait plus, il décida de se mettre en quête d'un nouveau compagnon.
Mais Tyra le rattrappa, et après une caresse décoiffante, elle rattacha la laisse au colier de son chiot et revint vers le chemin.
C'est à ce moment qu'elle aperçu le jeune homme sur son banc.
Lorsqu'elle sortit de l'ombre de l'arbre, elle était respendissante.
Son visage basanné était orné d'un franc sourire, ses chevaux retombaient sur ses épaules, son ombre fine se dessinait en une silhouette idyllique.
Elle q'approcha et le salua, pui s'assit sur le banc, car ces jeux avec son chien l'avaient un peu... fatiguée.